© Institut de recherche Pierre Fabre

L 'Oncopole
Ses raisons d’être

Depuis la décision de créer un campus dédié au cancer sur l’ancien site AZF, la raison d’être de l’Oncopole n’a cessé de s’affirmer en faveur d’une mobilisation sans précédent contre la maladie.

Une cohérence nationale, un contexte porteur

L'annonce de la création de ce Campus, unique en Europe, se glisse dans un contexte de mobilisation nationale au cours de laquelle sont initiés deux grands programmes dédiés à la lutte contre le cancer :

  • un premier Plan Cancer (2003 – 2007), chantier présidentiel ouvert en juillet 2002, avec la création de l’Institut National du Cancer et la mise en place de grandes familles de mesures.

  • une première vague de labellisation nationale des Pôles de compétitivité. En totale cohérence avec la qualité et la culture scientifique, industrielle, biotechnologique et universitaire de Toulouse et sa région, le pôle de compétitivité Cancer Bio Santé s’implante sur le site de l’Oncopole dès 2005. En s’appuyant sur  trois fondamentaux : recherche, enseignement et industrie, il apporte son soutien aux entreprises :
    1. dans le développement de produits innovants,
    2. dans l'amélioration de la prise en charge des malades
    3. dans le développement de la filière économique bio-santé des régions Occitanie et Limousin.
  • un deuxième plan cancer (2009-2013)
  • un troisième plan cancer ( 2014-2019) qui a pour aspiration première de répondre aux besoins et aux attentes des personnes malades, de leurs proches et de l'ensemble des citoyens. Il s'agit de guérir mais aussi d'accompagner la personne et ses proches, et de préparer l'avenir de tous par la recherche et la prévention. Plan cancer 2014-2019

L'Oncopole: des ambitions à la hauteur de l'enjeu

  • Une ambition médicale et éthique : soigner mieux, plus tôt, dans le respect total de la personne humaine et de sa dignité. Objectif : faire reculer la mortalité due au cancer en entourant le patient de soins et de solidarité. L'Oncopole est conçu pour faire émerger de nouveaux traitements, les appliquer le plus rapidement possible au lit du patient en réduisant les inégalités d'accès et dans les règles éthiques les plus strictes.
  • Une ambition scientifique : l'innovation thérapeutique. C'est ce même objectif qui réunit les 1500 chercheurs publics (Inserm, CNRS, Université, CHU, l'EFS) et privés (Laboratoires Pierre Fabre, Sanofi...) présents sur l'Oncopole, selon le principe "l'union fait la force".
    1. Union des savoirs, métiers et disciplines variés,
    2. Union de moyens, par la mutualisation des plateformes technologiques et leur facilité d'accès pour tous,
    3. Union de la recherche publique et privée, l'organisation d'équipes mixtes par projets.
  • Une ambition économique, orchestrée par Toulouse Métropole : l'Oncopole vise à favoriser la transformation des découvertes scientifiques en nouveaux produits ou nouveaux services contre la maladie.
    Comment ? En provoquant et en encourageant échanges et partenariats entre entreprises, organismes scientifiques, académiques et cliniques.
    Six grands acteurs en charge de ces actions de valorisation et de développement : le Conseil Régional Occitanie le Pôle de compétitivité Cancer Bio Santé, la Société d'Accélération du Transfert de Technologie (SATT) Toulouse Tech Transfert, Inserm Transfert, la pépinière d'entreprises du Centre Pierre Potier et la DIRRECTE.
    Plus de 4000 personnes travaillent sur le site à ce jour. 
  • Une ambition territoriale : rénover et réhabiliter un lieu sinistré tout en contribuant au développement de la métropole toulousaine. Avec l'Oncopole, c’est un morceau de ville qui reprend vie, avec une ambition architecturale forte et l'intervention d'architectes de renommée internationale, Cardete et Huet, Roger Taillibert, Jean-Paul Viguier...
 

Témoignage

« L’Oncopole porte l’ambition de fédérer, sur un même campus, toute l’excellence médico-scientifique dans la lutte contre le cancer. Ce projet emblématique de l’ambition de toulouse marquera son époque par l’innovation qui y est portée »

Daniel Rougé,
Maire Adjoint Ville de Toulouse